Quelques clés de décryptage des différences générationnelles qui, lorsqu’elles sont insuffisamment appréhendées dans l’entreprise, peuvent se transformer en véritables conflits générationnels.
Les Baby-boomers (de moins en moins présents dans les organisations), ont consacré une grande partie de leur vie centrés sur le travail et la valorisation sociale. Ils respectent l’autorité et la structure hiérarchique. Ils sont disciplinés et veulent comprendre avant d’agir. Ils cultivent un sentiment d’appartenance à l’entreprise. La valeur respect incarne profondément cette génération.
Contrairement à sa devancière, la génération X a été confrontée à une pénurie d’emplois et à un contexte de mutation et de réorganisation des entreprises. Si le travail reste une source d’épanouissement, celui-ci s’accompagne d’un regard critique et d’une remise en question de l’autorité descendante. Les X affectionnent un mode de fonctionnement plus interactif et convivial. La volonté de changer les règles du jeu n’a cependant pas été à la hauteur des enjeux posés… la génération Y est allée beaucoup plus loin.
La génération Y est le fruit d’un autre héritage. Souvent appelés les enfants de la société précaire, les Y ont une relation au travail plus distanciée, même parmi les diplômés. Le travail reste une source d’activité importante néanmoins concurrencée par d’autres sources d’identité. Leur rapport au travail s’inscrit davantage dans une logique d’échantillonnage et de changement.
Avec la génération Z, on assiste désormais à un phénomène d’accélération. C’est une génération qui se distingue par une quête d’autonomie, de plaisir et de variété dans les missions. L’impatience et parfois l’individualisme qui accompagnent les millenials sont intimement liés à l’environnement numérique dont ils sont le produit.
Le tableau comparatif ci-dessous apporte un éclairage pédagogique sur les clivages intergénérationnels.